Des actualités personnelles sous un style impersonnel, et inversement.
Follow @Thomas_Jannaud
Aujourd'hui, en allant en ville, on n'a pas eu beaucoup de chance : en arrivant à un rond point, on entend des cris et du ramdam, une dizaine de manifestants arrivent. Bof tant pis on ralentit, on laisse passer les manifestants, il n'y en a qu'une dizaine. La chose à ne pas faire. Parce que les manifestants n'étaient pas là pour passer et aller autre part, mais pour bloquer ce rond point particulier. Avec nous dedans. Et des voitures derrière nous pour pas faire demi-tour.
Une succursale de Valéo allait fermer boutique et les gens allaient se retrouver au chômage. Qui en profite bien sûr ? Le patron et ses 3 millions de parachute doré ?
Pas sûr ! Force Ouvrière était aussi de la partie, ravi de montrer qu'ils servent à quelque chose. C'est très facile de supporter les gens au chômage et de leur dire qu'on est avec eux, surtout quand on appartient à un syndicat et qu'on a l'emploi à vie. La gauche caviar en quelque sorte. Ou plutôt la gauche crevard.
Une femme enceinte a été râler et ils l'ont laisser passer. Comme le rond point menait à la gare de Troyes, où il y a des trains à prendre, je l'ai fait remarquer poliment aux manifestants. Que nenni ! En bons trous du cul, le manifestant m'a dit que "des trains, il y en a". Je n'ai pas osé répliqué que pareil pour le travail quand on n'a pas une gueule de con. J'ai demandé combien de temps ils nous gardaient (si c'est 10 minutes, on prend notre mal en patience), il a dit "2 heures". En rigolant bien sûr.
Et la police dans tout ça ? Ils "encadraient" les manifestants. Ils étaient là, mais ne leurs demandaient pas d'arrêter. Parce que dans le pays des droits de l'homme, on a le droit de tout, donc de manifester et de gêner tout le monde.
Laissez un commentaire !
Pas besoin de vous connecter, commencez à taper votre nom et une case "invité" apparaîtra.