Des actualités personnelles sous un style impersonnel, et inversement.
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On a tous dans notre entourage une personne (collègue, ...) qui nous met des bâtons dans les roues et qui fait sa gentille avec tous les autres. Ça énerve et ça donne envie de la taper. Normal. Mais comme ça pourrait aller à l'encontre de nos principes bouddhistes, j'ai préféré poser la question à un éminent spécialiste, le Dr. Zigmund Kifrapeky. Entretien vérité.
"L'envie de frapper quelqu'un est naturelle. Elle peut surgir à tout moment.
L'école de pensée actuelle cherche à la refouler via des techniques de relaxation ou de méditation zen. Mais ce faisant elle réapparaîtra plus tard beaucoup plus forte.
Je suis à l'origine d'un mouvement plus moderne et je vous dis qu'il est inutile de résister. Libérez vous. Cette envie est une pensée positive, il faut l'accepter. Voici mes conseils."
Choisissez quelqu'un à votre mesure. La cible ne doit pas forcément être la personne qui vous énerve, surtout si c'est un videur de boîte de nuit. Focalisez votre énergie sur quelqu'un de plus faible que vous. Votre femme ou vos enfants feront l'affaire. Si vous êtes de faible constitution, reportez votre haine sur votre chien. Ou mieux proposez à un ami de garder son chat pendant ses vacances, vous aurez la conscience plus tranquille et ça ne vous coûtera rien en vétérinaire s'il y a des complications.
Ensuite, le moyen. Il ne doit pas y avoir de séquelles. On est ici pour apprendre à évacuer notre énergie et pour reprendre confiance en soi, pas pour blesser ni laisser de traces.
Si vous êtes une fille, ne la jouez pas hystérique qui griffe dans la rue ou vous vous retrouverez en première page de Youtube.
Préférez quelque chose qui a plus d'impact. Criez au voleur, retournez vous et bim ! mettez 3 coups de sac à main en hurlant, avant de vous rendre compte que oups, c'était une erreur.
Si vous êtes un homme, priviliégiez la discrétion avec des petits coups de plateau repas bien sentis en faisant la queue à la cantine. Retournez vous et dites "oh, arrêtez de pousser".
Enfin, la phase d'excuses. On est ici à la limite du légal, ce qui entre nous soit dit est bien dommage quand c'est mérité. Heureusement, la vie met beaucoup de choses en œuvre de notre côté !
Déjà, peu de gens iront se plaindre. On ne va pas aller faire la queue 3 heures au commissariat parce que quelqu'un déguisé en super mario nous a suivi jusque devant chez nous à la tombée de la nuit pour nous fouttre 15 coups de polochon. Ou peut être que si. Ce genre de représailles est fortement déconseillé.
Ensuite, rappelez vous à l'école primaire. Vous êtes un CM2, vous faites mal à un CP qui voulait jouer avec vous. Il pleure, il dit qu'il va aller voir la maîtresse. Vite, réagissez. Dites lui de vous donner un coup et vous serez quitte. Faite semblant d'avoir mal, c'est le principal. Adulte, c'est pareil.
Concluez par un "je ne sais pas ce qui m'arrive, je suis désolé, il n'y avait plus de Big Tasty à McDo aujourd'hui j'ai du prendre autre chose. Je ne suis plus où j'en suis". Cela vous fera passer pour la victime et le tour sera joué. Si vous êtes habile l'autre personne ira même jusqu'à s'excuser.
Vous êtes maintenant paré. Merci au Dr Kifrapeky pour nous avoir fait profiter de son immense savoir. Pour être plus intellligent dans la vie, vous pouvez aussi vous référer à son confrère le Prof. Farrugia dans son livre "la stratégie de l'échec".
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